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MDE 30 avril 2018

Ayiti nan Akò Paris a

Akò Pari a pral antre an vigè pou Ayiti 30 Daout 2017, jan atik 21 (Paragraf 3) an di sa dwe fèt, "Akò sila ap an vigè trant jou apre dat enstriman ki pou fè ratifikasyon, akseptasyon, apwobasyon osnon asansyon Eta sa osnon òganizasyon sa fè depo akò a."

Prezidan Ayiti a, Jocelerme Privert, te siyen Akò Paris a nan yon seremoni ki te fèt nan sièj Asanble Jeneral la nan New York, nan prezans, prensipalman, Sekretè Jeneral Nasyon Ini Ban Ki-Moon, Prezidan fransè a François Hollande, prezidan Brezil la Dilma Roussef, Sekretè Deta ameriken John Kerry, nan jou ki te Vandredi 22 avril 2016.

« Le deuxième acte majeur dans la course contre la montre que nous menons pour sauver notre planète du danger climatique se joue ici, à New York », a indiqué le président Jocelerme Privert, soulignant que l’enjeu est la survie « de nos enfants et petits-enfants ». Il faut maintenant « appliquer les dispositions de cet accord ambitieux que nous avons adopté à Paris en décembre dernier ».

Le gouvernement haïtien a soumis sa contribution prévue et déterminée au niveau national (CPDN). Il s’est engagé à prendre les mesures qui s’imposent en vue de réduire de 31 % ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030, selon le président Jocelerme Privert. « Il s’agit pour nous d’augmenter de façon substantielle la part des énergies renouvelables dans notre système de production d’électricité, de lancer définitivement le grand chantier du reboisement du pays, d’adopter des techniques agricoles plus résilientes au changement climatique, d’améliorer la gestion des zones côtières et enfin de renforcer les établissements humains », détaille cette communication qui est revenue sur les calamités naturelles liées au climat, qui ont frappé Haïti ces dernières décennies.

Pour le président Jocelerme Privert, Haïti place beaucoup d’espoir dans son choix et son engagement de ne pas emprunter la voie du développement économique basé sur l’utilisation outrancière des sources d’ énergie fossile qui ont pollué l’atmosphère sans avoir la maîtrise technologique ni les moyens financiers nécessaires à la promotion des nouveaux modes de production. Pauvreté et dégradation de l’environnement Le gouvernement considère que cette participation à la lutte contre le changement climatique doit servir à faciliter la transition vers des technologies à faible émission de carbone pour éviter d’accentuer le fossé de développement qui existe entre les pays, selon le chef de l’État haïtien. « Haïti est appelée à relever les défis de l’éradication de la pauvreté et de la réduction des inégalités entre les différentes couches de la population afin d’inverser la tendance à la dégradation de l’environnement et ses conséquences sur les conditions de vie de la population », d’après Privert. « C’est pourquoi mon administration a adhéré aux positions adoptées au sein de la Caricom et de la communauté des États de l’Amérique latine et de la Caraïbe (CELAC) sur des questions relatives au transfert de technologies, au renforcement des capacités et aux nouvelles sources de financement », poursuit la communication du président d’Haïti, accompagné à l’ONU par le président de la Chambre des députés, Cholzer Chancy, le chancelier Pierrot Délienne, le ministre de l’environnement Simon Dieuseul Desras, du ministre de l’Économie et des Finances Yves Bastien.

Ban Ki moon, la course contre la montre et l’urgence d’agir En présence des représentants de plus de 171 pays, venus signer au siège de l'ONU, à New York, l'accord historique sur le climat conclu à Paris en décembre dernier, le secrétaire général de l'organisation, Ban Ki-moon, a salué vendredi les États membres pour leur participation record à cette cérémonie de signature et les a exhortés à agir rapidement pour ratifier l'Accord de Paris au niveau national.« En décembre dernier, à Paris, la communauté internationale a adopté le premier accord universel sur le climat. Chaque pays s'est engagé à réduire ses émissions et à renforcer sa résilience face aux effets potentiellement dévastateurs des changements climatiques », a déclaré M. Ban dans son discours d'ouverture de la cérémonie de signature. « Aujourd'hui, au moins 171 pays se retrouvent ici à New York pour signer l'Accord de Paris », s'est-il félicité.

L'Accord de Paris a été conclu le 12 décembre 2015 dans la capitale française, lors de la 21e conférence des États parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), dite COP21.